C’est le Printemps, et vous n’avez qu’une envie, pointer le bout de votre nez dehors et humer l’air frais, sauf que, justement dès que vous respirez, votre appendice s’obstine à virer au rouge et vos yeux larmoient pire qu’une jeune fille abandonnée par son amoureux ! Bref, dès que vous mettez le nez dehors, c’est le paquet de mouchoirs qui y passe. Le grand responsable c’est le pollen !
Le système immunitaire s’emballe, et pas pour vos beaux yeux !
Tout d’abord, l’allergie est une sorte d’emballement du système immunitaire. Pour la bonne nouvelle, c’est plutôt un signe de vitalité ! En effet, un système immunitaire affaibli ne réagit pas ou très peu, et donc ne provoque pas de crise d’allergie.
On pourrait comparer l’allergie à un système d’alarme dont le système de détection réglé pour détecter un intrus humain, se déclencherait au passage d’une mouche.
Alors pourquoi cette hyper réactivité ?
Plusieurs facteurs entrent dans ce jeu : la pollution environnementale, les pesticides présents dans les cultures, la nourriture produite et cultivée avec des produits phytosanitaires, les antibiotiques à répétition, l’eau du robinet purifiée avec des pesticides, et enfin le facteur psychologique, qui joue son rôle parfois déclencheur de la crise…
A force d’être sollicité pour se défendre contre ses multiples agressions, notre système immunitaire est comme « dépassé » et réagit trop violemment au contact d’une substance qu’il a identifié comme étrangère, donc dangereuse pour l’organisme.
Calmer la tempête
Le système immunitaire trouve son équilibre dans les intestins. Un système digestif perturbé est la première voie aux pathologies chroniques. C’est donc par là qu’il faut commencer :
- Faire une cure de probiotiques naturels le plus tôt possible pour reconstituer la flore intestinale souvent agressée, voire détruite par une alimentation non adaptée, des médicaments ou une situation de stress ;
- Adopter une alimentation saine et équilibrée (riche en légumes, fruits, légumineuses, viandes blanches, volailles et poissons)
- Eviter la consommation d’aliments riches en histamine et tyramine : les laitages, la charcuterie, les fraises, les arachides (cacahuètes, noix de Grenoble, noisettes), les chocolats en poudre, barres chocolatées, et les œufs de poule.
- Certaines plantes sont de très efficaces antihistaminiques naturels comme le plantain, l’huile de graines de perilla, ou les œufs de caille.
- Vous pouvez également utiliser l’huile essentielle d’estragon (1 à 2 gouttes max), mélangées à de l’huile d’amande douce, en massages sur le plexus solaire en cas de crise.