En cette période de pandémie mondiale, beaucoup de gens se sentent stressés par ces contraintes que l’on nous impose. Considéré comme le mal du siècle, peu de gens échappent à des périodes de stress qui lorsqu’elles s’allongent provoque des dégâts importants sur notre santé.
A quel moment faut-il s’inquiéter de ce stress subi quotidiennement ?
Stresser n’est pas pêcher
La peur, l’anxiété, l’inquiétude sont des réactions « saines » de notre système nerveux pour nous prémunir d’un danger. Au départ, le stress est une réponse physiologique qui nous permet de survivre. Il s’agit d’une réponse adaptative face à un événement extérieur. Le stress est donc utile.
Lors d’un examen, un entretien d’embauche, ou même une rencontre amoureuse, le stress va vous servir à vous surpasser, améliorer vos performances.
L’absence totale de stress (le bore-out) mène à l’ennui, l’inactivité passive.
Chacun sa dose
Lorsque les situations de stress se multiplient et se prolongent dans le temps, nos capacités d’adaptation sont dépassées, et c’est alors que les conséquences physiologiques entrent en jeu. Le stress devient détresse.
Il n’existe pas de niveau de stress universel au-delà duquel les effets négatifs l’emportent sur les effets positifs. Cette limite est propre à chacun, et donc à chacun d’apprendre à mesurer ses propres limites à ne pas dépasser.
Notre organisme nous envoie alors des signaux que nous devrions apprendre à mieux décrypter : fatigue chronique, irritabilité, troubles digestifs, manque de concentration, angoisse, dramatisation etc…
La répétition mène à la confusion
Plus le stress sera fréquent, plus la dérégulation, en premier lieu le cortisol, va induire des effets délétères sur l’organisme.
Le stress chronique affaiblit le système immunitaire en réduisant le nombre de globules blancs, dont le rôle principal est de nous protéger des infections bactériennes, virales ou fongiques.
Le stress augmente la sécrétion cytokines pro-inflammatoires, ce qui nous expose davantage aux maladies inflammatoires ou auto-immunes.
Le système digestif sera particulièrement impacté : ballonnements, gaz, alternance constipation / diarrhées, gastrites, le système endocrinien (résistance à l’insuline, obésité, diabète…), le système cutané (eczéma, psoriasis), le système gynécologique (infertilité, règles irrégulières, baisse de libido…), mais aussi des douleurs musculaires, etc…
L’aliment fait ton médicament
Plus que jamais, pour réduire son stress, une alimentation adaptée sera plus que bénéfique pour enrayer la machine du stress.
Une alimentation plus saine, intégrant moins de viandes rouges, de sucres ou de produits laitiers, en mettant l’accent sur les légumes, les fruits et les oméga 3 aux propriétés anti-inflammatoires, mais aussi et surtout, sur les aliments riches en vitamines du groupe B qui vont nourrir le système nerveux et permettre la fabrication des hormones comme la dopamine, la sérotonine (l’hormone du sommeil), ou l’endorphine (anti-douleur).
Au top des aliments anti-stress on trouve les oléagineux, les légumineuses, les huiles végétales comme l’huile d’olive ou les huiles riches en oméga 3 (colza, lin, cameline, noix, noisettes…), les petits poissons des mers froides (sardines, maquereaux, harengs), la truite, le saumon.